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«Entrer chez les gens pour déconcerter leurs idées, leur faire la surprise d’être surpris de ce qu’ils font, de ce qu’ils pensent, et qu’ils n’ont jamais conçu différent, c’est, au moyen de l’ingénuité feinte ou réelle, donner à ressentir toute la relativité d’une civilisation, d’une confiance habituelle dans l’ordre établi.» Paul Valéry (merci Annie)

19 janvier 2006 4 19 /01 /janvier /2006 04:02

Météo (y avait longtemps!)

Moi qui pensais avoir vécu tous les phénomènes météo possibles et imaginables depuis que je vis au Québec… et bien non. La situation de ce matin m’a laissée sans voix. Heureusement, je l’ai retrouvée pour clamer haut et fort « c’est n’importe quoi ce climat!!! » ou « tout fout le camp » ou encore « quand j’étais jeune ça ne se passait pas comme ça » voire « tu vas le signer ce protocole de Kyoto connard ?!? ».

Pour comprendre la situation de ce matin, il faut la replacer dans son contexte météorologique, à savoir :

-         Vendredi dernier, température extérieure de +2°C. La neige fond.

-         Samedi, pluie puis neige. Les trottoirs sont mouillés.

-         Dimanche, température de -15°C avec vent glacial (température ressentie -25°C). Les trottoirs sont couverts de glace. Mais il y a un peu de neige dessus alors on arrive à peu près à marcher.

-         Lundi : -12°C,

-         Mardi -2°C

-         Mardi soir : grêle

-         Aujourd’hui : température de +5°C, pluie torrentielle. Les trottoirs sont de véritables patinoires. Les vieux se cassent le col du fémur.

Ils l’avaient annoncé à la radio ce matin : situation catastrophique à Montréal, chaussée glissante, embouteillages monstres, écoles fermées, les lignes de bus empruntant des rues en pente supprimées. Ils l’avaient annoncé, mais moi je n’avais pas bien réalisé ce que ça signifiait. Alors j’imagine que vous non plus… Et comme j’ai une tendance naturelle à l’exagération (ah bon, vous n’avez pas remarqué?), vous allez forcément penser que j’en rajoute quand je vais vous dire qu’on ne pouvait même pas marcher sur les trottoirs. Et pourtant c’est vrai. Je le dis sobrement : on ne pouvait pas marcher sur les trottoirs. Illustration. Prenez une patinoire. Par exemple, celle où vous alliez cruiser/draguer quand vous aviez 14 ans. Bon. Arrosez la patinoire en question de flotte, retirez vos patins, et marchez sur la glace recouverte d’une pellicule d’eau avec vos chaussures de ville. Convaincus?

Donc, on ne pouvait pas marcher sur les trottoirs. Restait la chaussée, agréablement transformée en mer de boue, les nids-de-poule remplis à ras bord. Heureusement que la plupart des conducteurs avait la courtoisie de ralentir en nous croisant (nous les piétons – je ne parle pas de moi à la première personne du pluriel, voyons) pour ne pas nous asperger des pieds à la tête.

Vous auriez dû me voir, manquant de peu le vol plané libre en posant le pied sur la première marche du perron, improvisant un grand-écart dès l’instant où je posais le pied sur le trottoir, manquant de me tuer dix fois sur le chemin de la maison au métro, manquant de me tuer 50 fois sur le chemin du métro au bureau, arrivant là-bas rouge, échevelée, trempée comme une soupe, le bas de mon pantalon s’apparentant à une vieille serpillière, un lac au fond de mes chaussures… Vous auriez dû me voir. Et le pire, c’est que ça ne vous aurait même pas fait rigoler, parce que cela aurait signifié que vous auriez été dans le même état. Et ça ne faisait rire personne, je vous le dis. Du moins pas sur le moment. J’ai croisé ma prof de hula-hoop, couverte de boue après s’être étalée sur le trottoir, elle ne riait pas du tout.

Mais vous allez peut être rire maintenant, quand je vais vous avouer qu’après avoir miraculeusement fait un aller-retour au bureau sans chute, j’ai glissé dans mes escaliers, à l’INTÉRIEUR!! J’ai bien failli me casser une jambe et je suis toute contusionnée, mais encore suffisamment gaillarde pour vous raconter mes mésaventures, ouf!

Allez, portez-vous bien et attention où vous mettez les pieds.  

Aurélie, chu pas la seule à friser quand il pleut, héhéhé…

 

 

 

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commentaires

D
Petit bonjour de la ville de Châtellerault 86 dans la vienne (en France) Nous allons au Canada en septembre 2006 et quel temps à cette époque? Salut et à bientôt
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D
Petit bonjour de la ville de Châtellerault 86 dans la vienne (en France) Nous allons au Canada en septembre 2006 et quel temps à cette époque? Salut et à bientôt
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A
Salut Aurélie,<br /> et oui le climat canadien c'est quelque chose ! Mais au moins c'est extrême et ça a du charme. Le climat parisien c'est une autre histoire. Je suis musicien et je t'invite à venir écouter sur mon blog une chanson qui s'appelle "Gris/Froid/Humide" ! Tu comprendras tout mon amour pour le ciel parisien en ce moment.<br /> Biz, Arnaud  www.arnaudsimon.net
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M
Mais c'est comme le jour d'après ..........!.........lollll.......je reviens...t'es super coolllllll....à plus
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D
ahhhh montréal et sa météo, ça m'rappelle la tempête de verglas de 98... Jchui en suisse et ça me manque trop...(soupir)
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