Manteau magique, etc.
Liberté, liberté chérie…
Euh… je ne sais pas pourquoi je dis ça parce que franchement ça n’a rien à voir avec ce que je veux vous annoncer aujourd’hui, qui est de la plus haute importance comme vous allez le constater si vous poursuivez la lecture de ce mail et que j’arrête de dire n’importe quoi… Ça y est j’arrête.
Depuis quelques jours, je suis l’heureuse détentrice (possesseuse ? Décidément, les noms au féminin ça pose toujours problème) d’un manteau magique.
80% duvet, 20% plumes (pour ceux qui l’ignorent et dont je faisais moi-même partie avant de recevoir une leçon de Fred sur la question – il bosse dans un magasin de fringues – le duvet, c’est la plume sans le cartilage ce qui veut dire : plus chaud et plus léger), doublé de polaire dans la partie supérieure et dans la capuche (évidemment qu’il y a une capuche !) elle-même également bordée de fourrure, long jusqu’au dessous du genou, resserré aux manches.
Une merveille.
Résultat, qu’il pleuve, qu’il vente ou QU’IL NEIGE, je m’en contrefous car j’ai chaud !! Finalement c’était simple...
La vendeuse m’a dit qu’on allait facilement jusqu'à –20ºC avec ça.
« Et en dessous de –20ºC ? » demandais-je naïvement. « On reste chez soi. »
J’en prends bonne note.
Autre miracle de cette fin de semaine: Bâche.
Ouais, bon, miracle c’est un peu exagéré – je veux dire : pas pour le manteau, là c’est vraiment un miracle – mais quand même c’était bien.
Bâche donc (je digresse, je digresse, une vraie manie…) Un spectacle de danse par les ballets C. de la B. (Ne me demandez pas ce que cela signifie : je ne sais pas… Il doit y avoir Belgique quelque part puisqu’ils viennent de là – je sais en ce moment c’est assez récurrent dans ma vie, les Belges…).
Au menu, 4 hommes qui dansent, un qui chante en haute-contre (des adaptations de Purcell) et un qui joue du piano.
Quelques passages mémorables :
- Un danseur « mort » qui se fait jeter de l’un à l’autre des danseurs vivants comme un vieux sac de patates (ou un vieux sac « qui pue la patate » – expression favorite de Christophe, on ne peut pas toujours être au top, soyez indulgents) ;
- Un danseur sadique qui traîne un danseur martyr par un pull rouge (je pense que vous serez content de connaître la couleur du pull… voyez-vous, chaque détail a son importance…) attaché autour de sa tête (il a le nez tout écrasé le pauvre !) ;
- Un danseur désespéré qui s’agrippe à un autre danseur également désespéré (mais pas pour les mêmes raisons) par le cou, par la taille, par les pieds… Le second danseur désespéré essaie de se débarrasser du premier danseur désespéré (mais pas pour les mêmes raisons), sans y parvenir – genre scène de rupture où les deux protagonistes sont en désaccord, je t’en prie ne me quitte pas, tire toi tu pues (la patate).
Bémol : L’idée du danseur pantin actionné à distance par les mouvements des danseurs marionnettistes : la première fois c’est marrant, la 4ème c’est lassant.
(Tout à coup je me rends compte que mes descriptions ne sont peut-être par très parlantes pour qui n’a pas vu le spectacle…Mais c’est le principe du blog, non ? On peut raconter ce qu’on veut même si ça fait chier tout le monde !)
Bref, c’était super. Malheureusement pour vous, la tournée est déjà passée par Paris.
Mais apparemment ils sont à Chambéry le 19 mars 2005. S’il y en a qui sont au ski cette semaine là…
Sur ce, je vous quitte : asteure ma aller m’coucher.
Aurélie